Sunday, September 28, 2014

Les fêtes d'automne


Les fêtes d’automne


28 septembre 2014, 10:06





Tout passe, tout casse, tout
lasse… Cà sonne bien en français, Et puis, c’est vrai : on ne voit pas
le temps passer. Hier encore nous étions en 5774… aujourd’hui en 5775
tout en restant en 2014. Enfin ,c’est à voir: les Musulmans sont en 1435
et les Assyriens chrétiens d’Irak sont au mois d’Iloul 6764.

« Car
mille ans, à Tes yeux (ceux du Créateur), sont comme mille ans, comme
le jour d’hier /  כי אלף שנים בעיניך כיום אתמול  » (Psaume 90, 4).
Pas évident quand les jours doivent être bouclés en 48 heures.

Pour peu que l’on ait deux Shekels Israéliens
Nouveaux (!) de neurones, on se demande où tout cela va nous mener. En
fait de nouveauté, on préfère le passé, quitte à n’y voir que ce qui
nous convient.
C’était hier le Chabbat « Chouvah/שובה »  que
l’on traduit par « retour à Dieu ». Il est plus difficile de dire qu’on
le perçoit comme un saut à l’élastique à considérer surtout un comme un
« renouvellement = chouv/שוב ». De même, « shana/שנה  » renvoie à
« année, changement, portion ». Il est bien question de « changer ».
Mais, c’est quoi « changer, se renouveler » au juste ? C’est agréable
dans les magasins d’entendre en hébreu « titkhadech/dchi – תתחדש\י =
renouvelle-toi = revenez », mais au moins c’est clairement une
perspective d’avenir et non un éternel retour.

Cette année, il y a une carte de voeux pour Roch-Hachana : un chèque écrit en hébreu pour 365 jours de bonheur. Nenni que non! 5775 a 354
jours! Elle a été conçue sur le modèle européen où « year » correspond à
l’allemand « Jahr = année ».  Ces mots viennent du grec « hora/ορα »
qui a alterné entre l’année et le jour. Les Russes
disent « god/год = année » tandis que pour l’ukrainien « hodina/година »
c’est une heure… Allez comprendre ce qui se passe entre Moscou et
Kiev…  Les Grecs ont choisi la chronologie: Chronia polla/χρονια πολλα = c’est de nombreuses années et aussi bonne fête!

Justement c’est la fête! L’automne est
fruitier: des pommes, des dattes, du miel, du raisin pour une année que,
par définition, l’on espère faite de douceurs. Si le temps varie entre
l’heure, le mois et l’année, il faut quand même être certain de passer
le cap d’un jugement favorable. La course solitaire devient marathon
sinon trekking communautaire.

C’est intéressant comme tout se passe par
étapes: tout d’abord nous sommes passés de 5774 à 5775. Ce n’est anodin,
car il s’agit d’une année sabbatique, donc de repos et de
« libération » pour la terre . Elle dispose un droit à se reposer. La
« shmitah/שמיטה’ = année de rémission » est une réalité en Israël dont
les conséquences sont peu connues. On a le temps d’en reparler.

Entre Roch HaChana jour 1 et le Yom Kippour –
Jour 10, il y a dix Jours de Pénitence ou Jours de crainte/yamim
nora’im-ימים נוראים « . Evidemment, on peut vivre au jour le jour.
Certains sont sceptiques, apikoros – un peu blasés, épicuriens
sinon libertaires ou libertins dans des jours souvent fériés. Le croyant
juif interroge les Ecritures, s’interroge, éventuellement les autres. Jours de crainte ou Jours qui mènent à la clarté, au respect ? Il est curieux comme toutes les traditions religieuses tendraient à s’engager sur la voie de l’effroi.

Dies Iræ, un temps de colère divine
qui viendrait imposer un jugement, tirant l’être humain vers une mort
certaine. Une obsession multiséculaire d’échapper par miracle et presque
sur la touche à un destin sans appel.

Ce serait oublier ce qui est sans doute l’une des plus belles prières juives: « Notre
Dieu et Dieu de nos pères, règne sur le monde entier dans Ta majesté;
élève-Toi sur toute la terre dans Ta gloire et manifeste-Toi dans la
splendeur de Ta force à tous les habitants de monde terrestre. »
[Il est question d'unité, de générations qui se sont succédées, de la gloire divine et de tous et toutes].

« Alors, toute créature reconnaîtra que
c’est Toi qui l’as créée et tout être comprendra que c’est Toi qui l’as
façonné. Et tout être qu’habite un souffle de vie dira « Le Seigneur, le
Dieu d’Israël est Roi et Son royaume domine toute chose ».

Il faut donc agir sur soi, envers et avec les
autres. Il y a le Jour du Grand Pardon, mais le décret final est comme
étendu jusqu’au 21ème jour de l’année nouvelle, le Jour de la Hoshana
rabba/הושענא רבא – de la grande prière pour être sauvé. Il y a des
étapes, des étapes au pardon, pour peu que les vivants l’acceptent entre
eux et de la part de Dieu.

L’année commence par un défi: le rappel de la
« ligature d’Isaac ou Aqedat Itzhaq/עקדת יצחק  » sur le bois en vue
d’être immolé. Les Chrétiens parlent trop souvent du « sacrifice
d’Abraham ou d’Isaac ». Le Traité Roch Hashana 16a confirme l’idée de sacrifice
dans le mot « Aqeda » comme aussi dans Bereichit/Genèse Rabba 1 « L’un
est prêt à offrir le sacrifice, l’autre à être sacrifié » .

Il y a plus: ce texte est lu au second jour de
Roch Hashana pour souligner la dimension humaine et spirituelle
proposée à tout être vivant, plus précisément à la communauté juive.
Abraham a répondu positivement à ce que Dieu lui proposait. Ce même défi
réapparaît à chaque nouvelle année.
Il est significatif que ce texte soit lu tous les matins
dans la plupart des traditions juives pendant l’office de
Chaharit/שחרית  – en Bereishit/Genèse 22, 1-19. Il est bien question de
la dixième et dernière épreuve proposé à Abraham. On peut gloser sur le
sens de cette ligature, sur le sens de cet « aqedat yahid/עקדת יחיד =
sacrifice (du fils) unique ».

La lecture annuelle et quotidienne de ce texte prend un relief particulier ces jours-ci.

Tous les ans, l’Eglise orthodoxe de Jérusalem
commémore, les 26/27 septembre (donc le 13-14/09 selon le calendrier
julien) , la Dédicace de l’Eglise du Saint Sépulcre qui comprend le
Golgotha (lieu du Calvaire où Jésus fut mis en croix), le lieu de sa
sépulture ou Tombeau (qui est vide puisqu’il est ressuscité selon la foi
chrétienne). La tradition grecque appelle ce lieu « Anastasis/Ανάστασης
= Lieu de la résurrection ».

Selon les témoignages les plus anciens,
Hélène, la mère de l’empereur Constantin, trouva la Vraie Croix dans ce
lieu. On le situe au bas des escaliers qui passent par l’Eglise
arménienne, au plus profond du sanctuaire.

Hélène demanda au Patriarche Makarios de dire,
parmi les morceaux que l’on dégagea, quel était le vrai bois.
Aujourd’hui encore, cette Vraie Croix est montrée à la fin des offices
qui ont lieu dans la vaste nef de l’Eglise orthodoxe qui est confiée aux
Grecs.

C’est de cette époque que date l’expression « Kyrie eleison = Seigneur(= Roi), prends pitié » qui s’adresse en premier à Dieu comme Roi qui règne sur tout l’univers.

Il n’est pas facile de montrer une croix dans
la société israélienne. Tout d’abord, les réactions négatives sont
nombreuses. Suffit-il de parler d’un lourd héritage de persécutions ? A
cet égard, les Chrétiens de Jérusalem et d’Israël n’ont sans doute
jamais pensé à un retour des Juifs en tant qu’entité revenant de tous
les pays. Ni les Eglises en tant qu’institutions. N’y aurait-il pas une
question de timing ?

C’est pourquoi il est important de souligner
la concomittance des calendriers. Ces agendas qui marquent le temps
précisent des sources communes. L’Eglise de Jérusalem avance dans sa
marche sur une appréciation  de la réalité temporelle différente de
celle des communautés juives sans s’extraire de la cohésion calendaire des fêtes d’automne.

L’Eglise affirme l’infamie de la Croix comme instrument de torture. Elle y confesse aussi un signe d’universalité.

Aujourd’hui au sein de la société israélienne,
il y a un temps où la foi des habitants de Jérusalem et de Terre Sainte
appellent tous à crier vers Dieu, sans s’écouter, souvent s’entendre. 
Il y a une supplication où – au-delà de toutes les tragédies de
l’histoire – les selihot/סליחות [supplications juives] se mêlent aux « Kyrie eleison/Κυριε ελεησον » de l’Eglise Mère de toute les Eglises.
Alors, quel est-il le « jour d’hier » (Psaume 90, 4) ?

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Friday, September 26, 2014

Binding love, rescue – 5775 = תשע »ה = תעשה\let’s act!

Binding love, rescue – 5775 = תשע »ה = תעשה\let’s act!

Some years ago, we went on a tour around Jerusalem with some
former Soviet newcomers. We were speaking Russian, mainly because of the
parents. Their children were definitely not reluctant to speak Hebrew.
The yhad learnt to discuss quite well. This was part one of the
"quarrel". For the parents, Hebrew was then a sort of social Esperanto.
They did not really care about finding their roots here in the revival
of the national tongue.




The children were nice boys and girls, strong-minded and a bit
over-protected. They felt in need for the tenderness and cultural
backgrounds from “tam/там = there”, i.e. some former Soviet region. They
were captivated by the quick development of the Hebrew culture and the
street westernized culture. They were chewing some gum ready to explode
out of their mouths plus a lit cigarette hold in manicured fingers.




They were aggressive: dad and mom were totally unplugged and should
understand that the local youths had a deep desire to speak Arabic
fluently. The parents were in shock. Good gracious, lesser British it
sounds "B-ozhe, izbavi/Боже избави!" (G-d preserve), why
Arabic? Because it is a must, they answered! Millions of Arabs live
around Israel as also in or along our cities. It is a Semitic tongue as
Hebrew, with an immense scientific and literary prestige, the native
tongue of many Jews but of course Arabs, both Christians and Muslims.






"Bubele-Babushka/Бубеле-Бабушка = granny" was on the verge
to faint. The educated part of the band explained how the Mongols had
attacked the Ukraine and Russia. Correct! Russia has always been a
protection wall against violent conquerors : Russians had resisted and
saved the many nations of Central and East Europe that had never showed
very grateful for the help.




Our Ottomans (the same that occupied Eretz Israel/Palestine for
centuries) stopped at Vienna (leaving croissants, viennoiseries and
Turkish/Arabic or Greek coffee). From the 13th to the defeat of Kulikovo
in 1380, the Mongol Golden Horde ruled over Russia and only disappeared
in 1480.




The Ukraine and the main Russian cities were profoundly marked by the
Tatar and Mongol Golden Horde conquest. The Mongols allowed the immense
country to benefit from a social and fiscal, post system. The Russians,
the White Russians and the Ukrainians have been pinched between the
Tatar-Mongol rulers coming from the East. They were far more frightened
by the Western invaders, in particular the crusaders that often deeply
threatened Christian Eastern Orthodoxy and their lifestyles.


This suspicion against both East and West does explain some sort of
border protections from ethnic aggressions. These protections often
developed into the deportation of numerous nations, especially affecting
the Tatars, but also some Baltic peoples and the Jews, displacing some
nationals from West to the Far East, along the Chinese border.




The Jews have been traditionally enclosed in borderland regions, in micro-societal "shtetlech/שטאטלעך - ghettos" with "strach-touha : attraction/ repulsion"
relationships as Franz Kafka described  in Czech such postures made of
some interest and love and profound repulsion on both sides.




Most former Soviet citizens living in Israel have directly landed in
Israel. They had left a sort of mental prison system and they arrived in
Israel,  discovering a multicultural and new country without having
ever experienced any system of freedom in different countries.




The second generation has somehow partly or totally assimilated. it
depends on the lifestyle, the cultural background. Those who were born
in Israel or arrived very early feel a ttoal clutch with Israel and the
Jewish-Israeli style. Some other people, especially the youths are
tormented, cannot find their place, take all possible benefits from the
country but they hate the culture and the language.




Over the many decades, in particular the past twenty years, I saw all
sorts of situations. It started long before the fall of communism and
the rebirth of the Church in Eastern Europe and the Slavic "block",
mainly the former Soviet "Empire" or Union of "free republics".




At the present, many newcomers from the former Soviet Union are glad
to discover a world that is connected to the planet. Today, it is much
easier for them to move and travel, inside of the country and abroad. As
numerous migrants, they also exercise a kind of selection. Some decide
to settle in Israel. Others prefer to go on a trip to the Western part
of the world. Many cannot break the profound ties with Russia or the
Ukraine.




Over the specific period of the past twenty years, I encounter a lot
of "true Israelis". Others wander on their own trip, journey to egos
that are pretty difficult to find. Many would acculturate in the society
by mixing up with the Arabs, especially in the Old City of Jerusalem.
The Christian Arabs need women and many "non-halachically recognized
Jewesses" prefer their society. They get baptized among the Arab milieu
or men and women will integrate among the Galilean Arab Christian
youths. Or the ywill choose to leave the country for North America,
Australia or Europe (Germany or Scandinavia, Italy or Spain).




Basically, the process of integration in Israeli society proceeds
from the very powerful capacity of the "society as a body" to assimilate
all kinds of human backgrounds and to insert them into the reality of
Judaism. I also met many cases of personal "lifepaths" where the Jewish
authorities continue to accept that newcomers find their road or
cross-roads through the many possible options, inside or outside
Jewishness. The whole process can be a real "way of the Cross", with
immense personal sufferings and "mal-d'être", "Unbehagen in der Kultur".




This is also due to the exceptional flexibility of Israeli society.
Some people are trained to follow the right path. Others will make their
way(s) as through a jungle and think that everything is permitted,
which is definitely wrong in the country. For some reason, numerous
"Christians" come around and can spend years as true "anti-Semites and
anti-Judaic "true" believers" without being bothered by any "social or
national system of control". In the meanwhile, the Churches that had
been present locally for centuries are at pains with the new and rather
unexpected Israeli and Jewish State rules in force.

Thus, the Jewish tradition is wider than any kind of limitations and rejections.




This week, the reading portion of the Torah accounts how Abraham and
Sarah got Itzchak and how Hagar and Ishmael were sent away to the
desert.




Later on, God tested Abraham again. Early in the morning, Abraham
swiftly left his home with his son Isaac (the boy was supposedly 37
years-old) and they quitted the servants telling them they will soon
come back. Abraham gathered the wood to bind his “only son- b’no yechido\בנו יחידו” as a “olah\עולה – burnt offering”,
which removed – for this special time – any reference to his first-born
Ishmael\ישמעאל. But Itzchak\יצחק (“God laughed”) is the son of  pure
Providence, beyond any natural patterns, a laughter to challenge
generations – toledot\תלדות = history and perduration.


Abraham seems to accomplish God’s goodwill as if he were blind. Talmud Taanit III:65d points out that the Lord “yire\ירא- shall see and provide”
because of this total act of confidence in God that has been disputed
at length by the monotheistic traditions (Quran 37:99-111). God provided
a ram - ayil\איל: in Hebrew the root is powerful and energizing. It
comes from “awal\אוו\א\ל = to circle, to rise (cf. olah\עולה-אולא),
beginning, early season” as in Targum Hosea 9:10 in Aramaic.




The Divine Providence supplies and replaces in order to generate tiny
seeds of life. But “ayil\איל” is linked to the beginning of “olam\עולם =
the universe, world” as a visible and consistant project, with a switch
from consonant "one, alef" to consonant "ayin, multitude".




It seems that Abraham is submitted to special series of tests. They 
seem to be beyond all rational views, dragging slaughtering and
high-violent impulses with total trust in God’s capacity to preserve
life. This challenge is that of a deathproof experience among groups
fascinated by their own destroying abilities or their will to killing.
On the third day, Abraham returned to Beer Sheva.


The text of the “binding of Itzchak – Akeidat Itzchak\עקדת יצחק” is
read every day in the Jewish tradition during the morning Shacharit
Service. It is the most developed prayer, rising from early archaic
prayers to sophisticated phrases of fulfillment.




In the account of Genesis/Bereishit chapter 22 the binding of the
“ben yachid\בן יחיד – only son” summons us every day to take into
profound consideration Abraham’s call to constant survival.


This last and seemingly inhumane “good deed or mitzvah” to obey would
be and has been compared to and considered as ancient and pagan men
sacrifices. It reaches out to trust that life respect can indeed be
stronger than any compulsion to death or extermination.




Curiously, it is so close to the text that Christianity considers as
an early example of envisioning Jesus as being put onto the wood (the
Cross) that is defined as an "altar" in the Christian traditions. The
question has been discussed and analyzed for centuries.




The point is that Judaism does consider that this chapter unveils
God’s good  and positive projects of rescuing all mankind from death and
destruction.




In the Gospel, it is stated that “By faith Abraham, when he was
tested, offered up Isaac, and he who had received the promises offered
up his only begotten son, of whom it was said, "In Isaac your seed shall
be called” (Hebrews 11:17-19)
. At this point, the “act of faith”
should never evolve to some evil and corruptible spirit of rivalry. Some
modern Jewish authors have depicted how God could only be reluctant to
putting to death the “only begotten son”. This is also clearly mentioned
in the last verse that was added lately to Psalm 51 (50): "Then they
shall offer bulls on Your altar" (Psalm 51:19) in which
"bull/parim-פרים" corresponds to the traditional "offering accepted by
the Jew(s) as "strong-minded and complying with the meaning of
sacrifice".




Interestingly, the reading portion of the week also includes the
reading of Sodom’s and Gomorrah that precedes the binding of Itzchak.
The “binding\עקדה” is a climaxing event that supersedes all trials. The
outrage of the two cities came to mainly refer to sexuality and handling
of our human carnality.


True, we see how inflaming these matters can be, in particular in the
"complicated" contexts of imperiled social or structural destinies. The
great sin of the inhabitants was that they showed their total absence
of hospitality to Lot and Abraham's kin. Rejection and systematic
exclusion arepart of a recurrent and very trendy socio-cultural
tendency.




There maybe more than cultural outrages. It can  be provoked by
geo-physical circumstances such as tellurium melting processes or
temblors, unpredictable earthquakes that still can affect our minds with
much violence, beyond our control. We are in a period of great and
averall planetarian revolving process that affects the Earth, the
weather, climatic changes...




Israel is a land that intertwines all sorts of  individuals and
identities without tearing them up and down them. They can only lash
themselves and be reduced to nil.




On the other hand, God wants to bless, to save and to sow. This is
why we can be bound to Him like Abraham, Isaac and the Son of Man for
the sake of life and love. It may cost a lot. The price of hope beyond
hope.




Before they split into a multitude of separate groups, Judaism as
Christianity had envisioned a full-openness that is called
“hospitality”. We live in a guest-homeland. We are praying and
grace-begging guests, often dazzled by the power of our uncontrolled
passions.




In this country, people can ask anywhere and anytime if they see you
having a suitcase "where you are leaving to…" “Chutzah\חוצה – To
outside”. This can be heard in all languages. That was not Abraham’s
choice: “he was sitting by the terebinths of Mamre, at the entrance of
his tent “bechom hayom\בחום היום” as the day was growing very hot”
(Genesis 18:1).




This shows the profound impact of long personal journeys, exiles and
dispersions as a pedagogical training to welcome everybody. “Baruch
haba\ברוך הבא” = “Blessed be the one who comes, arrives”; the answer is 
“venimtza\ונמצא = and is found"; somehow the individual has found
him-herself at the right place”.




It is a miracle that, in a context like ours in which most elements
are likely to collect and clutch to some powers of evil and wrongdoing -
we can’t help;  yet we accept a simple fact:  “God makes rise His sun
on the bad and the good and causes rain to fall on the just and the
unjust. For if you love those who love you, what recompense will you
have? If you greet your brothers only, what is unusual about that?”
(Matthew 5:45-47).




av Aleksandr (Winogradsky Frenkel)

Wednesday, September 24, 2014

Des écrits et des êtres vivants


Des écrits et des êtres vivants


24 septembre 2014, 




Aimez-vous lire ? A priori, la
lecture fait partie de nos activités favorites. On pourrait discuter sur
ce que devient l’orthographe ou la manière de formuler les choses :
« Kè ksèksa? » du Gavroche communard est devenu « C koi ? »… ou encore
plus lapidaire et virtuel : « CV, twa (çà va, toi) ? ». L’écrit va même
plus loin en ce moment: « ;-) :-0 (clin d’oeil, je bâille).

L’hébreu
s’y est mis depuis longtemps grâce aux « tevot/תיבות » : tout peut se
lire à coups d’abbréviations –  » כ »כ = kol kakh, tout-à-fait » ou
mieux « חרד »ל – khardal » qui s’écrit avec les mêmes lettres et
voyelles que « moutarde », pour désigner « hareidi dati léoumi/חרדי דתי
לאומי = religieux orthodoxe pieux et national » (mot-à-mot). 

« L’hébreu est une langue aux lettres
comptées, mais ce sont des lettres de feu », selon Ernest Renan. Nous
sommes dans la région et la civilisation de l’écrit. Les problèmes
commencent quand on veut détruire ce qui est écrit ou que l’on a perdu
le code.

Faisons court. « S-P-R/ספר  » c’est « compter,
calculer, faire un récit, raconter, (faire un) livre ». Tracer des
consonnes relève, du moins à l’origine, du sacré. Le « sofer/סופר =
scribe » donne forme à une lettre qui est tel un os de squelette.
Les voyelles sont les âmes et se vocalisent sur une gamme très riche de significations différentes.
« La lettre tue, l’esprit fait vivre » (2
Corinthiens 3, 6) semble donner dans le mortel. Cette parole de Paul de
Tarse est, le plus souvent, reçue de manière négative pour le judaïsme.
Or, prise à la lettre, seule une consonne est écrite en hébreu et les
voyelles (non écrites ni obligatoires) sont l’esprit qui donne chair à
un mot.

Tout Juif qui est bar-mitzva (topons-là, je
n’ai rien contre les filles, les banot mitzva) doit écrire de sa main
une Torah… C’est souvent réduit à une lettre.  C’est souvent un sofer
(scribe) qui le fait, parfois de manière collective : chacun
« commande » une lettre; c’est très communautaire. Chez les Chrétiens
orientaux de langue araméenne, le « safra » continue d’écrire avec
érudition et application.
Il faut positiver. Ce n’est pas spontané.
Pourtant, le besoin de sens incite à avancer. Justement, au seuil de
5775 on devrait dire  » כְּתִיבָה וַחֲתִימָה טוֹבָה / Ketivah VaKhatimah Tovah »
= « soyez inscrits et scellés (pour une bonne année) ». C’est du
« mèktoub » – même origine des mots et mêmes buts. « Ketivah » est perçu
comme dynamique : allez, on y va de bon coeur » alors que « mèktoub »
serait par trop fataliste : « y a rien à faire, c’est joué d’avance ».

Bien plus « VaKhatimah » veut dire que les
vivants sont scellés. Aujourd’hui, ce serait plutôt compris comme un
paquetage bien ficelé, plombé. En fait, il s’agit d’un mouvement. Là
aussi, c’est gênant.
Aux jours de pénitence, il y a une belle prière dans la tradition hébraïque : « Souviens-Toi de nous pour la vie, ô Dieu qui prends plaisir à la vie et inscris-nous dans le Livre de la Vie, Dieu vivant ».
C’est précisément là que la culture de mort se
heurte aux trompettes de l’éternité. A lire les news, il est clair que
de cata’s en catastrophes, meurtres, guerres, conflits réels, proches ou
larvés, c’est tuant.
D’autant que le Livre en question n’est pas le
nôtre! Il appartient à Dieu. C’est beaucoup plus grave en ce moment,
parce que Dieu… beaucoup disent Le rencontrer mais on ne Le voit jamais.
C’est tellement vrai que c’est écrit dans la Lettre de Saint Jean : « Celui
qui dit « J’aime Dieu » et qu’il déteste son frère, c’est un menteur :
celui qui n’aime pas son frère qu’il voit, ne saurait aimer le Dieu
qu’il ne voit pas » (1 Jean 4, 20)
.
…..
Pourrions-nous aujourd’hui vivre sans écrire ?  Le plus vieux sidour
(livre de prières) juif le plus ancien qui date de voici 1200 ans a été
récemment exposé à Jérusalem. C’est beau et émouvant et pourtant récent
au regard des siècles.

Nous avons des manuscrits très anciens entre Jérusalem, les monastères orthodoxes de Sainte Catherine, de Mar Sabbas en Judée.
L’écrit ne cesse d’être traqué pour tenter de
découvrir les signes de mémoires anciennes de l’identité humaine. Mais
nous trouverons jamais l’amphore parlante qui nous redonnerait la
cantillation des psaumes dans le Temple, les paroles de Jésus de
Nazareth ou de Mahomet.

Il est beau de voir comment des Paroles sacrées ont été écrites parce qu’elle transmettent une parole.
« Davar/דבר = tant parole qu’objet ». Le texte
sacré, dans les religions monothéistes, reste une parole qui appelle et
rassemble. C’est le sens du mot « Qur’an/Coran » comme, en hébreu, il
faut distinguer entre le Ketib/כתיב = qui est écrit et le Qerib/קריב tel
qu’il faut lire les mots…

Dans toutes les traditions, les tablettes,
mobiles et autres moyens électroniques permettent de visualiser des
Ecrits, voire de les entendre en même temps en audio… Il suffit de
prendre son  smartphone : la page se déroule comme un
rouleau/méguillah-מגילה.

Les mots s’envolent, les écrits restent ?

Tous les jours, des flots de visiteurs sur la
place « Omar Ibn-al-Khattab ». C’est à l’entrée de la Porte de Jaffa, à
l’intérieur des murailles de la Vieille Ville. Il s’agit du Calife Omar,
sans doute l’un des généraux les plus géniaux de toute l’histoire
humaine.

Après s’être opposé à la foi enseignée par
Mahomet, il en devînt l’adepte et participa à l’expansion de la religion
musulmane. Il étendit la Oumma [la communauté musulmane] depuis la Perse jusqu’à la Libye actuelle.

En 636, il conquît Jérusalem et s’apprêtait à
détruire le Saint Sépulcre et la Basilique de la Nativité. Le chef des
Eglises locales était le Patriarche Sophronios, d’origine arabe, à la
tête du patriarcat grec-orthodoxe de Jérusalem.

A cette époque, les Eglises locales – toujours
présentes au Saint Sépulcre – étaient les Grecs orthodoxes, les
Arméniens, les Coptes, les Syriens-orthodoxes dits Jacobites, les
Abyssins (Ethiopiens), les Nestoriens (Assyriens). Il n’y avait pas de
Latins ou de Catholiques (le schisme eut lieu en 1054).

Le Patriarche Sophronios capitula pour sauver
les Lieux Saints. Omar Ibn-al-Khattab visita le mont du Temple dévasté
et eut le projet de construire la Mosquée dite Dôme du Rocher. Il refusa
d’entrer au Saint Sépulcre pour éviter que, dans l’avenir, on puisse le
transformer en mosquée en souvenir de sa venue.

En revanche, il donna au Patriarche Sophronios un Ecrit, dit « Achtiname ou Livre de paix ».
Le Prophète Mahomet avait donné un récrit similaire pour la sauvegarde
du Monastère Sainte Catherine du Sinaï. Mais, l’Edit Achtiname accordé
par Omar Ibn-al-Khattab est un document essentiel dont l’original est
perdu. Il fut donné le 20 Rabul/Rabî-Al-Awwal de l’An 15 de l’Esprit
(Hégire), soit le 2 mai 636 de l’ère chrétienne ou 17 Iyyar 4396
(calendrier juif).

Il y est stipulé entre autre : « Du
serviteur d’Allah et Commandeur des croyants, Omar : « la sécurité des
personnes et des biens est garantie pour les habitants de Jérusalem.
Leurs églises et les croix doivent aussi être sécurisées. Ce traité
s’applique à tous les habitants de la ville. Leurs lieux de culte
doivent rester intacts. Ceux-ci ne seront ni repris, ni démolis. Les
gens sont tout à fait libres de suivre leur religion. Ils ne doivent
être affectés à aucune difficulté »
.

Ce texte n’a jamais été aboli. Il est resté en vigueur depuis l’accord entre Omar Ibn-al-Khattab et le Patriarche Sophronios.
Il s’applique à tous les fidèles considérés comme protégés par la loi
de la Oumma musulmane. C’est la raison pour laquelle le texte de ce
document est imprimé chaque année dans le calendrier du patriarcat
grec-orthodoxe de Jérusalem, en grec, en arabe et en russe.
Cela donne une autre densité à la manière dont
nous traversons l’actualité. Cela ne peut être occulté, surtout dans la
période actuelle.

שנה טובה חתימה טובה – bonne année 5775, bien scellée pour tous !

Digitalisé sur Times of Israël français le 24
(cal. grégorien)/11 septembre 2014-7523 (cal. orthodoxe),  29
Dhul-Qi’dah 1435, 29 Eloul 5774, veille de Rosh Hashana 5775.

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Sunday, September 21, 2014

Le scoop juste avant Rosh Hashana


Le scoop juste avant Rosh Hashana


21 septembre 2014, 09:20












C’est l’automne. Une période
colorée : stav/סתיו en hébreu de la même racine que l’arabe « shita =
pluie ». Justement, les premières gouttes sont tombées ce Chabbat.

J’allais
écrire un article inspiré sur cette fin d’année 5774, le sens du
pardon, de l’Eglise en Terre de Canaan et d’Israël… C’est nul. Pas
question de rater un scoop.

L’Ecosse reste United Kingdom, la Catalogne
s’interroge tandis que le Pays Basque a déposé les armes et renoncé à
faire session. 

En Ukraine, les choses ne sont pas claires.
L’Agence Juive rapatrie de nombreux Juif de Kharkov, mais aussi de
l’Ukraine occidentale. La république auto-proclamée de Donetsk vient de
lancer sa monnaie et de diffuser les billets de banque. 

Un remake méconnu des années 1917-1919? Mêmes
régions, mêmes enjeux. L’Europe est tentée par des mouvements
d’indépendance: Flamands, Ost-Deutschen, Italiens du Nord… Parier sur la
fragmentation ou l’union ?


Alors, le scoop : les Araméens sont parmi nous !

C’est ça le problème : en Israël, on est tout le temps face à un jeu de « Devine qui vient ou revient dîner ce soir ». Voici une semaine, nous venions de quitter le Chabbat « Ki Tavo » et de lire « mon père est un Araméen vagabond » (Devarim/Deutéronome 26, 6). 

Le gouvernement israélien reconnaissait alors l’existence de « Chrétiens araméens/נוצריים ארמים « , « nationalité »
nouvelle pour un groupe de religion chrétienne. Tout d’abord une
association qui regroupe environ 200 familles dans le nord du pays.
Certains verraient déjà les 120 000 arabophones Chrétiens d’Israël
demander à l’Etat d’être enregistrés comme « Araméens » et non plus
comme « Arabes », en particulier pour servir dans Tsahal (IDF ou Armée
d’Israël).

Les choses sont bibliques : il y a deux types
d’identité : un citoyen est juif ou bien il appartient aux « Nations
non-juives, la Gentilité ». C’est aussi dans l’Evangile « Des deux
(Israël et les Nations), Il n’a fait qu’un seul peuple… » (Ephésiens 2,
14). Il est question d’unité, quelles que soient les interrogations sur
l’histoire.

En fait, le cas n’est pas unique dans
l’histoire entre Israël et des communautés de religion chrétienne. Voici
plus d’une décennie, l’archevêque syrien-orthodoxe de Jérusalem avait
aussi demandé et acquis un statut similaire.

Un accord fut passé entre les
Syrien-Orthodoxes dont la langue liturgique est véritablement l’araméen
(aujourd’hui surtout en arabe, mais en gardant le lien avec la
langue-mère). On souligna alors les liens historiques, culturels,
linguistiques qui unissent les communautés très anciennes de l’Eglise
syrienne-orthodoxe d’Orient d’Antioche et les communautés juives.

La tradition juive prie en araméen depuis la plus haute Antiquité, pendant l’exil à Babylone.
Le judaïsme ne fait pas vraiment de différence
entre l’hébreu et l’araméen. Les 5 formes du Qaddich/קדיש (le
Qaddish/ »Saint » des orphelins et celui après l’étude sont les plus
« courants »), la Michnah et la Guémarah, les Targums (sont en araméen.
Chaque semaine, en principe (seuls les Yéménites restent stricts à ce
niveau), il faut lire – après le texte biblique, la version en araméen
d’Onkelos (un prosélyte… comme saint Luc).

Dans la Vieille Ville de Jérusalem, les étudiants des yeshivot viennent parler fashion
avec le tailleur, mukhtar (responsable gestionnaire) de la communauté
syrienne-orthodoxe du Couvent Saint Marc. Ils échangent surtout en
araméen via l’hébreu ou l’anglais et échangent sur le sens de mots
communs aux deux traditions.

Bref, l’Etat d’Israël avait reconnu que les
fidèles du Patriarcat syrien-orthodoxe de Jérusalem qui sont citoyens
israéliens sont de nationalité israélienne « Achourim/אשורים « , des
« Assyriens ».
C’est erroné sur le plan historique mais
proche de la réalité linguistique et évite toute implication
politicienne avec un autre Etat. En fait, ils sont des fidèles
d’expression araméenne occidentale : « chlomo rabbo/  שלמא רבא = grande paix » disent-ils – comme en yiddish – alors que les Assyriens de Mésopotamie-Irak prononcent « chlama rabba ».

Et pourtant… Ces « Assyriens/אשורים «  sont effectivement définis comme membres de la société israélienne au niveau spirituel.

Ils sont surtout les membres d’un Patriarcat
qui remonte aux premiers temps de l’Eglise. Ce patriarcat est reconnu
par l’Etat d’Israël. Il est le représentant de l’Eglise syriaque qui a
toujours été présente à Jérusalem et Bethléem. Ses fidèles sont (avec
d’autres comme les Maronites catholiques non concernés par ce statut)
les dépositaires de l’expression araméenne dans l’Eglise.

L’araméen est une langue vivante, encore
faut-il qu’elle soit parlée. Tiens, « pita/פיתא » est un mot araméen,
utilisé dans la prières juive dite par les enfants, comme aussi par tout
le monde aujourd’hui. Il a même évolué en « pizza »…

Précisons les choses. Normalement…, un Juif est juif parce qu’il est né d’une mère juive. On naît juif.
C’est un appel in utero. Ce n’est pas
un appel « national » mais « existentiel ». C’est aussi un appel que
Dieu fait, dès avant notre naissance (Psaume 139, 13). Pour faire court,
ce choix qui échappe à toute décision. On peut devenir juif. Personne
ne choisit de naître juif. Il y a des Juifs issus de toutes sortes de
« paysages » culturels, géographiques, linguistiques.

En revanche, personne ne naît chrétien.

Il y a l’Eglise, née à Sion et Jérusalem et
des Eglises nées à partir de celle de Jérusalem aujourd’hui présentes 
dans le monde entier. Depuis plus de 2 000 ans, des héritages
séculaires, historiques, des personnes de foi chrétienne se sont
déployés prenant des formes très variées.

Tous sont chrétiens parce qu’ils sont baptisés.

Ils reçoivent le sacrement chrétien du baptême
– qui est triple au même jour dans certaines Eglises d’Orient
[chrismation ou confirmation donc le Don du Saint–Esprit]. Les
Orthodoxes donnent habituellement la Communion le même jour. Quoiqu’il
en soit, une personne qui n’a pas été baptisée n’est pas chrétienne.

Comme pour tout ce qui concerne l’identité,
les choses ne sont pas si simples ni évidentes. En Israël, la première
question est sur l’appartenance religieuse qui est l’identité de chacun.
Ca peut irriter, en tout, c’est essentiel. Jésus a posé une question à
ses disciples [six jours avant la fête des Tentes/Souccot] : « Et vous qui dites-vous que je suis »
(Matthieu 10, 10). Même interrogation sur l’identité, ce qui
EST. C’était six jours avant les Tentes, donc, au Jour du Grand Pardon.
Le christianisme n’est pas national,
linguistique, racial. Il n’y a pas d’ADN dans la foi chrétienne.
Personne ne se choisit dans l’Eglise.

Pour être chrétien, il faut être appelé et
reconnu comme tel par l’Eglise. Là, les choses peuvent paraÎtre plus
compliquées, parce qu’en Israël, les Chrétiens sont avant tout perçus
selon une identité nationale : grec, arabe, russe, et tant d’autres…
dont les premières Eglises arménienne, copte, éthiopienne des premiers
temps.

L’identité chrétienne s’exprime dans la foi.
Dans des sociétés qui s’opposent entre sécularisation/foi,
hédonisme/altruisme, espoir/désespoir, vérité/mensonge et doute, les
choses ne sont jamais évidentes – dans aucune religion.

Il y a des Chrétiens de toute langue, peuple,
nation, race (Apocalypse 5,9/7,9). Ils sont membres de l’Eglise =
ekklesia (Εκκλησία), ecclesia en latin qui veut dire « être appelé »,
par par soi, mais par Dieu. Ainsi, « Synagogue/Συναγωγή = « être appelé
ensemble » et correspond à l’hébreu « Qahal, qehilah/קהל-קהילה =
communauté ».

Pour le judaïsme, cet appel est très fortement
souligné dans la portion biblique de ce dernier Chabbat 5774 comme
« Haq’hèl/הקהל = Rassemble, appelle en une communauté »
(Devarim/Deutéronome 31, 12).A chaque époque, en tout lieu, rien n’est
fixé, statique, mais en mouvement vers le déploiement.
Cela dépasse chacune de nos générations, bien
au-delà des choix ou des tragédies de l’histoire. Récemment, les Turcs
ont accepté que des Arméniens, devenus musulmans par force en 1915,
retournent à la foi chrétienne.

Pour l’Eglise, les croyants vivent aussi dans
cet appel à l’unité. C’est la raison pour laquelle beaucoup ont lancé et
poursuivent le dialogue inter-religieux.

Dans la foi et l’unité religieuse, chaque groupe n’a de sens que dans la mesure où il confirme et vient en soutien de l’unité.

C’est bien, parce que l’automne, c’est un temps pour la pluie, donc beaucoup de bénédictions pour tous.

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Tuesday, September 16, 2014

Il y a des Chrétiens en Israël | Alexander Winogradsky Frenkel


Il y a des Chrétiens en Israël


16 septembre 2014, 18:57

Le mois d’Eloul 5774 a commencé
au 28 août dernier, les Sépharadim et Orientaux/Mizrahim commencent la
lecture des « Selihot/סליחות  » ou prières de pardon.

Les
Achkénazim attendent jusqu’à la sortie du chabbat qui précède l’an neuf
5775/תשע »ה . C’est justement cette semaine, à minuit, le 25/26
septembre !

Le pardon est l’âme du judaïsme.

Tout le monde connaît le Kippour ou Jour du
Grand Pardon. Jeûne pendant 26 heures, abstinence sexuelle, pas de cuir,
les hommes ne se rasent pas. On ne se lave pas. Dénuement. Pour parler
judéo-français, c’est le jour (ou jamais) pour « faire teshouvah/לעשות תשובה ». En français courant, cela veut dire « se convertir, se tourner vers Dieu ».

Ce n’est pas toujours clair. Si ! Le Kippour,
c’est sacré, c’est communautaire. Personne n’est jamais seul ce jour-là.
Donc, du 21 septembre/26 Eloul au 3 octobre/9 Tichri 5775, la
communauté juive dira les Selihot, les prières de pardon.

Les choses ne sont pas claires parce que « pardonner »… demander pardon…, c’est tendance mais pas très évident.

En yiddish, on dit « kayn tshive is akh a
tshive/קיין תשובה איז אויך א תשובה = aucune réponse est déjà une
réponse ». Il s’agit donc d’une « réponse », d’abord à Dieu que l’on ne
voit pas mais avec Qui on peut dialoguer, puis à ceux qui sont les
membres de notre famille, notre clan, notre ville ou village, kibboutz
ou « rova’, quartier », pays…

Mais est-t-il question que de nous ou bien aussi de vous et surtout des « autres » ? L’anglais est cool car Kippour se dit : « Day of Atonement = Jour de l’at-One-ment ». La communauté fait corps et âme avec le Dieu Un.

Oui, mais tout cela c’est juif. Que viennent
faire les chrétiens dans ce cycle ? Un petit exemple : il est normal de
souhaiter « Chabbat shalom le vendredi, sinon même dès le jeudi
après-midi (c’est ça le plus israélien). Souvent, pas de réponse… est-ce
quand même une réponse ? Le Chabbat n’est pas identitaire: il est
local, biblique. Il est surtout mondial, au-delà des frontières. Il est
terrestre et universel. Un jour peut-être – sans doute -  on le
célébrera sur Mars, la Lune sinon bien plus loin. Mais là commence une
autre question…
. . .

Il y a des Chrétiens en Israël.

Treize Eglises officielles selon un ordre
strict de reconnaissance acquis au temps de l’Empire ottoman, du mandat
britannique, de l’époque jordanienne.

L’Etat d’Israël n’a rien changé. Il a confirmé
cet ordre respectueux de l’histoire locale. Ce sont : le Patriarcat
Grec-orthodoxe (de langue grecque et arabe, initialement aussi en
araméen – mais aussi de toute langue), le Patriarcat Catholique Latin
(rétabli e n1847; les Franciscain sont présents depuis le le 13ème
siècle, la Custidie ou Garde de Terre Sainte date de 1342), le
Patriarcat Arménien apostolique (première Eglise d’Etat en Arménie, en
301), l’Eglise Grecque Melkite (Orientaux très proche des
Grecs-Orthodoxes, majoritairement de langue arabe), l’Eglise Maronite
(originaires du Liban), l’Eglise Syrienne-orthodoxe (surtout
d’expression araméenne et arabe), l’Eglise Syrienne-catholique, l’Eglise
Copte orthodoxe (Egypte), l’Eglise Ethiopienne orthodoxe, l’Eglise
Arménienne catholique, l’Eglise Assyro-Chaldéenne (peu nombreux en
Israël, des réfugiés en Jordanie), l’Eglise Anglicane et l’Eglise
Luthérienne (toutes deux répartis géographiquement sur un accord entre
le Kaiser et sa cousine Victoria…).

Mais autant le dire tout de go, cette unité à
Treize est largement complétée par la présence de toute sortes d’Eglises
: tout le monde a voulu et veut être au lieu originel de la foi. Il y a
les Russes, les Roumains, les Serbes orthodoxes qui reviennent en
nombre.

Les Géorgiens ont créé leur Eglise à Jérusalem
ainsi que leur alphabet avant la construction du Saint Sépulcre
(325/326) qui s’appelle l’Anastasis/Lieu de la résurrection (en grec –
en arabe Qiyama).
Il y a aussi toutes les formes de foi
chrétienne qui ont pu apparaître à travers le monde au cours des
siècles. Des mouvements protestants, des Evangélistes américains, plus
connus en ce moment.
Il y a des Amish (venus en première visite
organisée voici un an) qui parlent un dialecte suisse alémanique très
proche du yiddish (cf. le film « Witness »).

En fait, avec les Messianiques (tendance
protestante), il y a bien plus de 400 communautés rattachées au
Christianisme d’une manière ou d’une autre.

Les Mormons se sont installés à Jérusalem avec
l’accord de Teddy Kollek. La fête de Souccot va attirer beaucoup de
chrétiens charismatiques de toutes les nations.

Cela donne un paysage très contrasté entre
l’les temps anciens, des attitudes locales et la modernité. Je passe mon
temps à expliquer en hébreu et en yiddish qu’il faut connaître ce monde
de la foi chrétienne en la Résurrection ; il est historiquement présent
non seulement dans les pierres, les monuments ; nul ne peut en effacer
la mémoire, pas mêmes les Chrétiens eux-mêmes.

D’autant qu’il y a les « cousins ».

Car nous vivons aussi en terre d’Islam. Comme
le prof. Mordechai Keidar le rappelle en arabe sur Al-Jazira en duplex
avec le Qatar, Jérusalem n’est pas mentionnée dans le Coran.
Seulement, le Prophète Mahomet s’est élevé aux cieux depuis la Kaaba de La Mecque et l’Ange Gabriel le porta sur « al- Burqa »
(créature entre l’âne et la mule, grande et blanche) pour le porter
jusqu’à Al Aqsa (la mosquée la plus lointaine) – donc à Jérusalem (Sourate 17, Al-Isra). D’où un lien éternel avec le mont du Temple.

Nous sommes donc le monde ! Et pourtant, ne serions-nous qu’en selfies ces temps-ci. « Je me tiens, tu me tiens par la selfie » et aussi beaucoup de photos. Il est temps de dépasser les clichés.
Et les Selihot, le Kippour dans tout ça ?

C’est le temps que nous vivons. Le Saint
Sépulcre a été dédicacé le 13 septembre, donc le 27 du mois selon
l’Eglise orthodoxe de Jérusalem.

Nous suivons un calendrier sémitique,
hébraïque hérité et partagé de la civilisation mésopotamienne. Nous
vivons tous selon un rythme sumérien.

Donc en pleine actualité: au fond, çà signifie quoi de se croiser, de se recroiser, « people speaking without talking » au long des siècles et surtout aujourd’hui ?

Nous sommes le centre spirituel du globe, encore faut-il l’être avec bonté et humanité.

Alors, l’an prochain à Jérusalem !

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Thursday, September 11, 2014

9.11.2004: Death of Pope and Patriarch Petros of All Africa in a Crash

9.11.2004: Death of Pope and Patriarch Petros of All Africa in a Crash

Memory eternal to Pope and Patriarch Petros (and his
companions) who died in a helicopter crash as they where flying close to
Mount Athos ten years ago. It is important for all of us to share and
know that the Church is wide, broad, long-spaced through the Earth and
this is the profundity of our task: to put all the nations, tribes,
races, peoples of all languages together: A Greek hierarch over all of
Africa, where so many "clans, tribes, iks, nations, languages, dialects,
speeches" are used, here commemorated by the South African English (not
only)-speaking community of Saint Nicolas of Japan (indeed!) at
Brixton-Johannesburg and its blogging deacon Steve Hayes
("Khanya.wordpress.com"). Our task is to widen, always make larger,
deeper this mystery of the Lord who gives and takes and still maintains
us, hold us together. Social networks allow this sharing, subsequently
it brings us to more than liking, but learning from each other as we are
born to and for - from faith in the Only One and His Only-One begotten
Son. The Spirit waves and fies as and eagle (Hebrew word -
merachefet/מרחפת) to steeple over continents, time and space and unite
us in Eurcharist. The Church of Africa is huge and at times so tiny. She
is broad and still tribal, not only black or white or coloured. There
is a temptation of "singletonness" while today the situation at
Alexandria is definitely not evident, too many hardships.



Laat ons alle bid en geheug Patriaarg Petros en all wat met hom gesterwe
is, wand Christ het opgegaan, waarlik het opgegaan en lewe gee vir ons
één lewe van bo tot hier en weer to eeuwig lewe.Amen.




"http://khanya.wordpress.com/2014/09/11/memory-eternal-pope-petros-his-companions/"

Wednesday, September 10, 2014

911: The Beheading Of The Last Prophet (Saint John the Baptist)

911: The Beheading Of The Last Prophet (Saint John the Baptist)

September 11/August 29: the commemoration of the beheading of
Saint John the Baptist. A full fast. Note the date according to the
Julian calendar: it falls on 911. Is it somehow a sign? Or should one
refrain from all sorts of interpretations? Nonetheless, it is quite
noticeable and as years pass, the date that is so special for the
Americans and the Western world becomes more significant. The terrorists
who flew into the Twin Towers were definitely not Christian. On the
other hand, they did come from the East. East is not West as we all
recall and, at times, people do not care or listen. We, Orthodox, in
particular in Jerusalem do know by in-born nature that there is a
terrific Western-style sort of "arrogance", esp. from the part of the
Church, not that I intend to be judgmental - I know them quite well -
but there is a sort of "cover", a kind of "head cover", far more
dangerous than any "burqa" that blinds and blurs the way Western
Christianity rushes along to goals they do not cope with from inside.
One thing is striking: 911 terror attack took place on the memorial day
of the most hideous act committed against the forerunner and baptist of
Jesus of Nazareth. Saint John the Baptist is positively mentioned in the
Talmud as a saint man. He is not "denied". Past Sunday, The Eastern
Orthodox Church of Jerusalem proposed the reading of the Gospel of the
vinedressers who killed these and those and even the son... these days,
we often hear of beheadings in the Middle-East committed by people who
pretend to act according to their way of being true faithful. Lots of
individuals have been beheaded throughout history in many places: as if
the head could symbolize the "location" of intelligence, human being,
mind, understanding thus placed at the top of the body.





Saint John the Baptist was beheaded for a dance. Some spiritual
fathers and directors opined that this si why dance is a sin. This
swayed around at different periods of the Church history. Salome got the
head of the saint man because of a full twisted situation at all levels
of the then-reigning authorities. Corruption and betrayal. Beheadings
have been performed in the Christian world: during the French Revolution
but also the Russian Revolution in 1917. The French "guillotine" was
still in use in France some two decades ago.





At the present, we see daily beheadings with a sabre (curved sword) in the Middle-East and the world is in shock.


As I was heading home in the bus, from Ramot to Jaffa Gate (Old City
of Jerusalem) on that September 11, 2001, we all were listening to the
news. The reporter was trying to explain on the Israeli radio what was
going on in the morning in New York. We were at the end of the day in
Israel. People were staring, in shock, no words and things got clear to
me when I arrived at Jaffa Gate. There was a TV at the coffee-shop and
we could see, scrolling up and down and up and down again the falling
towers, also a sort of "beheading". In the bus, there were a lot of
American born Israelis. At Jaffa Gate, there were mainly the local Arabs
and they looked, stared, fascinated by the "absolutely unexpected TV
vision".





We are in the East. Jewish tradition and all the other local
traditions do know of the crude way, harsh capacities of the human
beings to face life and/or death. In the West, "beheading" is a murder
that "cuts, stops" i.e. kills and remove life. This is why the lives of
the Saints are so important: Saint Denis of Paris, the founder of the
Church and first bishop of Lutèce (Paris) was also beheaded but the
account of his death reports that, though beheaded close the the present
Montmartre, he took his head and carried it till the place called
nowadays Saint-Denis.





In Hebrew, "cherev/חרב " is the sword or sabre that causes a full
ruine. The sword intends to ruine, devastate, exterminate. It is the
same root as "churban/חורבן that is "chirb'n" in Yiddish, total
eradication.





One should know that this very date, maybe by some unexplained fate
or hazard, became the date that so deeply impacted the United States and
the Western world in 2002 and continues to interrogate us, because
Christians and "other minorities" are still tortured that way in
countries that have first received the message of redemption for all
mankind.





av aleksandr [Winogradsky Frenkel]





Commemoration of the Beheading of the Holy and Glorious Prophet, Forerunner and Baptist John

  "http://www.goarch.org/special/beheading_saint_john_the_baptist/index_html"

August 29

Life of the Saint

The divine Baptist, the Prophet born of a Prophet, the seal of
all the Prophets and beginning of the Apostles, the mediator between the
Old and New Covenants, the voice of one crying in the wilderness, the
God-sent Messenger of the incarnate Messiah, the forerunner of Christ's
coming into the world (Isaiah 40:3; Mal. 3: 1); who by many miracles was
both conceived and born; who was filled with the Holy Spirit while yet
in his mother's womb; who came forth like another Elias the Zealot,
whose life in the wilderness and divine zeal for God's Law he imitated:
this divine Prophet, after he had preached the baptism of repentance
according to God's command; had taught men of low rank and high how they
must order their lives; had admonished those whom he baptized and had
filled them with the fear of God, teaching them that no one is able to
escape the wrath to come if he do not works worthy of repentance; had,
through such preaching, prepared their hearts to receive the evangelical
teachings of the Savior; and finally, after he had pointed out to the
people the very Savior, and said, "Behold the Lamb of God, Which taketh
away the sin of the world" (Luke 3:2-18; John 1: 29-36), after all this,
John sealed with his own blood the truth of his words and was made a
sacred victim for the divine Law at the hands of a transgressor.




This was Herod Antipas, the Tetrarch of Galilee, the son of Herod the
Great. This man had a lawful wife, the daughter of Arethas (or Aretas),
the King of Arabia (that is, Arabia Petraea, which had the famous
Nabatean stone city of Petra as its capital. This is the Aretas
mentioned by Saint Paul in II Cor. 11:32). Without any cause, and
against every commandment of the Law, he put her away and took to
himself Herodias, the wife of his deceased brother Philip, to whom
Herodias had borne a daughter, Salome. He would not desist from this
unlawful union even when John, the preacher of repentance, the bold and
austere accuser of the lawless, censured him and told him, "It is not
lawful for thee to have thy brother's wife" (Mark 6: 18). Thus Herod,
besides his other unholy acts, added yet this, that he apprehended John
and shut him in prison; and perhaps he would have killed him
straightway, had he not feared the people, who had extreme reverence for
John. Certainly, in the beginning, he himself had great reverence for
this just and holy man. But finally, being pierced with the sting of a
mad lust for the woman Herodias, he laid his defiled hands on the
teacher of purity on the very day he was celebrating his birthday. When
Salome, Herodias' daughter, had danced in order to please him and those
who were supping with him, he promised her -- with an oath more foolish
than any foolishness -- that he would give her anything she asked, even
unto the half of his kingdom. And she, consulting with her mother,
straightway asked for the head of John the Baptist in a charger. Hence
this transgressor of the Law, preferring his lawless oath above the
precepts of the Law, fulfilled this godless promise and filled his
loathsome banquet with the blood of the Prophet. So it was that that
all-venerable head, revered by the Angels, was given as a prize for an
abominable dance, and became the plaything of the dissolute daughter of a
debauched mother. As for the body of the divine Baptist, it was taken
up by his disciples and placed in a tomb (Mark 6: 21 - 29). The findings
of his holy head are commemorated on February 24 and May 25.


Orthodox Christian Commemoration of the Beheading of John the Baptist

The commemoration of the beheading of John the Baptist is observed
with the Divine Liturgy of Saint John Chrysostom which is conducted in
the morning and preceded by a Matins (Orthros) service.


Scripture readings for the commemoration are the following: At the Matins: Matthew 14:1-13.  At the Divine Liturgy:  Acts 13:25-33; Mark 6:14-30. (If the feast falls on a Sunday the Gospel readings may vary.)


The day is also commemorated with a strict fast no matter what day of the week it may be.


Hymns of the Saint

Apolytikion (Second Tone)


The memory of the just is celebrated with hymns of praise, but the
Lord's testimony is sufficient for you, O Forerunner; for you have
proved to be truly even more venerable than the Prophets, since you were
granted to baptize in the running waters Him Whom they proclaimed.
Wherefore, having contested for the truth, you rejoiced to announce the
good tidings even to those in Hades: that God has appeared in the flesh,
taking away the sin of the world and granting us great mercy.




Kontakion (Plagal of the First Tone)


The glorious beheading of the Forerunner was a certain divine
dispensation, that the coming of the Savior might also be preached to
those in Hades.  Let Herodias lament, then, that she demanded a wicked
murder; for she loved not the Law of God, nor eternal life, but one
false and fleeting.




av aleksandr [Winogradsky Frenkel]